Témoignages

Angèle BERTAUX

A propos d’Angèle BERTAUX et de sa fille Berthe

Ces informations proviennent de l’état-civil ainsi que des témoignages de Gérard Feuillet, Marc Paing et Jean Quinette.

Berthe, Aimée, Albertine BERTAUX, épouse LECLUZE

  • Née à La Chapelle-Enjuger au lieudit Gournay  le 4 juin 1921, fille d’Albert, Pierre, Auguste BERTAUX, ouvrier agricole, âgé de 29 ans, et d’Angèle, Louise, Augustine, Jeanne CAUVIN, occupée de ménage, âgée de 28 ans.
  • Mariée à La Chapelle-Enjuger le 5 octobre 1943 avec Emile, Albert, Edouard LECLUZE, né à Lozon le 15 janvier 1918. Deux enfants sont nés de cette union : Michel et Françoise. La famille LECLUZE, qui habitait Versailles, venait en vacances au lieudit Gournay dans la maison familiale à côté de celle habitée par les parents de Gilles Osmond, dans les années 50 / 60
  • Décédée à Fontenay-le-Briis (Essonne) le 2 janvier 2005.

Angèle, Louise, Augustine, Jeanne CAUVIN, épouse BERTAUX

  • Née à Hébécrevon au village de l’Hôtel Doley, le 28 avril 1893, fille d’Ange, Auguste CAUVIN, cultivateur, âgé de 41 ans, et d’Augustine, Joséphine VALETTE, s’occupant de ménage, âgée de 23 ans
  • Mariée le … à Albert, Pierre, Auguste BERTAUX. Gérard Feuillet a connu Albert BERTAUX au tout début des années 50. Il était ancien combattant de 14 / 18 et figure sur la photo de groupe dont Marc Paing possède l’original. L’état-civil précise qu’elle était journalière.
  • Décédée le 2 septembre 1945 à l’Hospice de Coutances

Angèle Bertaux – et non Berteaux – n’est donc pas décédée à Valognes comme l’écrit Joseph Toussaint dans son ouvrage La Percée Américaine à l’Ouest de Saint-Lô, donnant à penser qu’elle serait morte de ses blessures mais plus d’une année après l’accident dont elle avait été victime. Elle était au nombre de ceux qu’on désignait sous le terme de « réfugiés ». Dans mon souvenir, ils devaient être au nombre de 11 ayant trouvé refuge dans la maison de mes grands-parents, Jean Quinette et Louise Boullot, exploitants agricoles. Cette maison était assez proche de l’Aubrie où se trouvaient notamment Joseph Toussaint et l’hôpital de campagne au lieu-dit « Hôtel Bédavoine » ou encore « Petite Aubrie ». Alors qu’Angèle s’était placée derrière la porte d’entrée de la maison et regardait à travers  la vitre, « lors de l’arrivée des fantassins américains », précise Joseph Toussaint, une balle fut tirée dans sa direction qui traversa le châssis en bois séparant les deux vantaux, atteignit Angèle pour venir impacter la tête de l’horloge trônant dans la cuisine-salle à manger, tête d’horloge qui en conserve toujours et encore aujourd’hui la trace. La balle atteignit Angèle à la hauteur des yeux, lui occasionnant de graves blessures saignant en abondance et la rendant sans doute aveugle. Elle fut secourue par les soignants de l’hôpital de campagne installée à l’Aubrie sur la ferme voisine.

12/02/2024 –  Jean QUINETTE

Gustave QUINETTE

A propos de Gustave QUINETTE

Gustave, Raymond, Désiré QUINETTE

  • Né le 19/07/1917 à Cerisy-la-Salle (Manche)
  • Mort pour la France le 20/05/1940 à Boussois (Nord), à 22 ans, 10 mois et 1 jour

Carrière : 

  • Statut : militaire
  • Unité : 8ème Régiment d’infanterie (8eRI)
  • Mention : Mort pour la France
  • Sources : Service historique de la Défense, Caen
  • Cote : AC 21 P 139803

Source : Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre Mondiale

Henri LEGROS

A propos 

Documents d'archives

Paul RAULINE, Maire d'Hébécrevon